Issue |
Radioprotection
Volume 38, Number 4, October-December 2003
|
|
---|---|---|
Page(s) | 483 - 491 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/radiopro:2003025 | |
Published online | 17 June 2005 |
Exposition aux rayonnements ionisants des personnels médicaux. Pour une catégorisation et une surveillance dosimétrique rationnelles
Occupational exposure in radiology and nuclear medicine departments. Categorization and dosimetric monitoring
1
Service d'imagerie médicale, hôpital du Val-de-Grâce, Paris.
2
Service de Physique, Institut Gustave-Roussy, Villejuif.
Reçu :
12
Juillet
2003
Accepté :
30
Septembre
2003
Avec les progrès des appareils et des techniques d'imagerie, la presque totalité des personnels médicaux exposés aux rayonnements ionisants ne reçoit plus aujourd'hui que des doses de rayonnement très faibles, voire insignifiantes. Ces personnels ne répondent plus à la définition légale de personne directement affectée aux travaux sous rayonnements (catégorie A), supposés pouvoir recevoir annuellement des doses à l'organisme entier comprises entre 6 et 20 mSv. Ces personnels doivent donc être classés en catégorie B et les salles où ils travaillent doivent être des zones surveillées et non des zones contrôlées. Seuls certains postes (angiographie et radiologie interventionnelle, injection de radiopharmaceutiques en médecine nucléaire) doivent rester classés en zones surveillées, avec classement en catégorie A des personnels qui y sont affectés. Ce changement de classement permet une surveillance dosimétrique rationnelle, réservant la dosimétrie active, électronique (en sus de la dosimétrie passive) aux seuls personnels de catégorie A, tandis que la majorité des personnels, catégorie B, restent surveillés par des dosimètres passifs, à périodicité de lecture trimestrielle. Ce classement repose sur des études de postes individuelles prenant en compte l'exposition réelle du personnel lors de l'activité de la salle et calculant l'exposition maximale théorique qui pourrait être atteinte par un travailleur affecté en permanence à cette salle.
Abstract
Occupational exposure in radiology and nuclear medicine departments. Categorization and dosimetric monitoring. Currently, the radiation exposure of the huge majority of radiologic staff in radiology or nuclear medicine departments is very low. These workers are no longer in the “A category” of the French regulations, which implies annual exposure ranged from 6 to 20 mSv. Most workers of the staff would be categorized into B category (annual exposure ranged from 1 to 6 mSv). In radiology departments, only the interventional radiologists must be categorized “A” and in nuclear medicine department, only the technicians regularly assigned to injection of radiopharmaceuticals must be categorized “A”. The modification of the categorization from “B” to “A” provides a best dosimetric monitoring: the electronic dosimeters are allocated to a few, really exposed, workers, while passive, three-month-read dosimeters record the very low exposures of the majority of workers. A dosimetric survey of each post, working out the maximal exposure of a permanent worker at this post is the prerequisite of the establishment of this categorization.
Key words: occupational exposure / dosimetry / exposure, personnel
© EDP Sciences, 2003
Current usage metrics show cumulative count of Article Views (full-text article views including HTML views, PDF and ePub downloads, according to the available data) and Abstracts Views on Vision4Press platform.
Data correspond to usage on the plateform after 2015. The current usage metrics is available 48-96 hours after online publication and is updated daily on week days.
Initial download of the metrics may take a while.