Issue |
Radioprotection
Volume 27, Number 4, October-December 1992
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Page(s) | 383 - 409 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/radiopro/1992002 | |
Published online | 05 June 2009 |
Peut-on encore améliorer la protection radiologique dans les mines souterraines ?
1
COGEMA, Centre de Radioprotection dans les Mines (CRPM), Fanay, 87240 Saint-Sylvestre.
2
CERTAC SA, BP 2, 78610 Auffargis
Reçu :
15
Janvier
1992
Après avoir posé le problème, des résultats et commentaires sont donnés pour illustrer les efforts d'optimisation faits par les exploitants miniers. Dans le cycle du nucléaire, les travailleurs les plus exposés, en routine, sont les mineurs d'uranium (moyenne pour les mines souterraines entre 20 et 30 mSv.an-1). Dans les mines d'uranium, les exploitants font, surtout depuis 10 ans, de gros efforts pour diminuer les doses collectives et pour respecter la réglementation en vigueur basée sur les recommandations de la CIPR (publications 26 et 47). Depuis 1988, chez les mineurs français, aucune dose effective (cumul) ne dépasse la limite fondamentale de 50 mSv.an-1. Il n'en est pas de même dans tous les pays. En 1990, la CIPR a édité de nouvelles recommandations (publications 60 et 61) où la limite fondamentale est telle qu'en moyenne elle ne doit pas dépasser 20 mSv.an-1. Pour respecter cette limite, les exploitants devront prendre un certain nombre de dispositions plus ou moins contraignantes. Les moyens financiers supplémentaires seraient importants dans les mines existantes. De nouveaux concepts d'exploitation minière seraient à rechercher pour les mines nouvelles. Indépendamment des aspects financiers, les dépenses faites pour essayer de réduire un risque déjà très faible (aléatoire et à long terme) ne seraient-elles pas mieux employées pour améliorer les postes de sécurité classique ? On voit, de plus, apparaître toute une série d'effets pervers allant à rencontre du but recherché. En conclusion, l'amélioration de la protection radiologique peut être obtenue plus efficacement par la mise en œuvre du principe de l'optimisation de la dose collective que par un accroissement de la sévérité des limites de dose individuelles.
Abstract
The efforts of optimization made by mine operators to improve radiation protection are illustrated by results and comments. Routinely, uranium miners are the most exposed workers in the fuel cycle (average : 20-30 mSv.y-1 for underground mines). In uranium mines, especially for 10 years, operators have been striving to lower collective doses and comply with the regulation in force based on ICRP recommendations. Since 1988, french uranium miners have registered no effective cumulated doses exceeding the basic limit of 50 mSv.y-1, which does not occur in every country. In 1990, ICRP issued new recommendations lowering the basic limit so that the average should not exceed 20 mSv.y-1. To comply with the limit, the operators should make a number of more or less restricting arrangements. Additional financial means would become important in present mines. New operating concepts should be sought for new mines. Independently of the financial aspects, should not the expenses made towards lowering a risk already very low (hypothetic and long-term risk) be better used to improve conventional safety ? Further-more, there appears a number of noxious effects running against the aim pursued. As a conclusion, more efficient radiation protection could be achieved by implementation of the principle of optimization of the collective dose instead of more severe limits of individual doses.
© EDP Sciences, 1992
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