Uranium behaviour in the baboon after the deposition of a ceramic form of uranium dioxide and uranium octoxide in the lungs : implications for human exposure

¹ Commissariat à l'énergie atomique, Institut de protection et de sûreté nucléaire, BP 6, 92265 Fontenay-aux-Roses Cedex, France
² Commissariat à l'énergie atomique, Direction des sciences du vivant, BP 12, 91680 Bruyères-le-Chatel, France
³ National radiological protection board, Chilton, Didcot, Oxon, OX11 ORQ, UK

Reçu : 18 Novembre 1991

Résumé

Des quantités allant de 1 à 20 fois les LAI pour l'uranium (sous les formes chimiques UO₂ et U₃O₈) ont été inhalées par des babouins suivis pendant 1 an par anthroporadiométrie puis sacrifiés pour analyse des différents organes où l'uranium peut migrer en quantité significative. Les résultats ont montré qu'un an après : 1) la rétention d'uranium dans le poumon est plus forte lorsqu'il est inhalé sous forme d'UO₂ que sous forme d ' U₃O₈ ; 2) le rapport “concentration dans les ganglions/concentration dans les poumons” est plus élevé lorsque l'uranium est inhalé sous forme d'UO₂ ; 3) pour les deux formes, le transfert vers les ganglions n'est pas influencé par la massé inhalée ; 4) les concentrations relatives d'uranium, quelles que soient les formes inhalées évoluent dans l'ordre : ganglions thoraciques › poumons ›› crâne › fémurclavicule › vertèbres lombaires – cage thoracique › sternum › reins › foie ; 5) la mesure de certains enzymes présents dans les urines peut être utile pour surveiller les surexpositions d' U₃O₈, mais, à ce jour et dans la gamme de doses étudiée, l'anthroporadiométrie et l'excrétion urinaire restent des procédés de choix.

Abstract

UO₂ and U₃O₈ were inhaled by baboons in amounts such that the mass concentrations in the lungs were between about 3 and 20, and 1 and 7.4 times respectively those calculated in human lungs after exposure to 1 ALI of the compounds. The results show that 1 year later : 1) the initial lung deposits of uranium retained in the chest are greater for UO₂ than for U₃O₈ ; 2) the ratios of the amounts of uranium retained in the lymph nodes vs those in the lungs, expressed both in terms of concentration and mass, are greater for UO₂ than for U₃O₈ ; 3) for both UO₂ and U₃O₈ , the amounts of uranium retained in the lymph nodes, expressed as a percentage of that in the chest, do not appear to be affected to a great extent by the initial lung deposits ; 4) after inhalation of UO₂ and U₃O₈ in different amounts, the trend in the mass concentrations of uranium in the various tissues assayed were lymph nodes › lungs ›› skull › femoraclavicles › lumbar vertebra – thoracic cage › sternum › kidneys › liver ; 5) the measurement of urine concentrations of some enzymes may be a useful index for assessing substantial overexposures to UO₂ and U₃O₈, however, so far, external chest monitoring and urinary assays of uranium should remain the procedures of choice.