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Radioprotection
Volume 22, Number 3, Juillet-Septembre 1987
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Page(s) | 209 - 218 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/radiopro/19872203209 | |
Published online | 20 August 2017 |
Les radioprotecteurs chimiques: bilan et perspectives
Centre de recherches du service de santé des Armées, division de radiobiologie et radioprotection, 1 bis, rue du Lieutenant Raoul Batany, 92141 Clamart.
Les meilleurs composés radioprotecteurs sont toujours des dérivés d’aminothiols, le plus actif étant le phosphorothioate WR 2721. Malgré une étude clinique réalisée aux Etats-Unis avec ce composé en raison de son action faible ou nulle sur les cellules tumorales, leur application humaine présente des difficultés, la plus importante venant du risque d’apparition d'effets secondaires. Une amélioration nette de leur activité et une diminution de leur toxicité a été récemment obtenue avec de nouvelles associations de composés et. En ce qui concerne la voie orale, par leur incorporation dans des vecteurs. Leur mécanisme d’action est complexe et multiple. En dehors de la capture des radicaux libres, l'hypoxie et l’activation de la glutathion peroxydase sont certainement des facteurs importants. Ils n’ont pas d'action sur l'incidence de la nausée et du vomissement radioinduits dont la prévention reste difficile. En revanche, certains, tout au moins, semblent avoir un effet antimutagène et antinéoplasique même s'ils sont délivrés après l'irradiation.
Abstract
The best radioprotective compounds are still aminothiols derivatives, the most active being the phosphorothioate WR 2721. In spite of clinical trials carried out in the United States with this compound because of its low or negligible effect on tumoral cells, their human application presents some difficulties, the most important coming from the risk of appareance of side-effects. An enhancing of their activity and a lowering of their toxicity have been recently obtained with new associations of compounds and, concerning the oral way, by their incorporation into carriers. Their action mechanism is complex and multiple. Except free radical scavenging, hypoxia and glutathion peroxydase activation are certainly important factors. They have no action on the incidence of radioinduced nausea and vomiting, the prevention of which remains difficult. On the other hand, at least some of them seem to have an antimutagenic and antineoplastic effect, even if given after irradiation.
© GÉDIM 1987
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