Contribution à l’étude de la pollution de l'atmosphère des mines d'uranium

¹ (Laboratoires Associés de Physique des Aérosols)
² Service Technique d’Etudes de Protection, Commissariat à l’Energie Atomique, Centre d’Etudes Nucléaires de Fontenay-aux-Roses, France.
³ Centre de Physique Atomique et Nucléaire, Faculté des Sciences de Toulouse, France.

Résumé

On précise tout d’abord la notion « d’ions libres » et on rappelle les techniques utilisées pour la détermination de la concentration et de la dimension des particules en suspension dans l’atmosphère des mines d’uranium françaises. La mesure au compteur de noyaux de condensation montre que la concentration moyenne des particules présentes dans l’air de la mine est de l’ordre de 5.10⁴ particules/cm³, leur diamètre moyen étant de l’ordre de 0,1 à 0,2 pm. Le spectre de mobilité des particules chargées montre que 60 % du RaA, B et C est fixé sur des particules inférieures à 0,1 µm environ et que moins de 1 % est fixé sur les « ions libres». Les résultats sont ensuite discutés, comparés à la théorie et à ceux obtenus par différents chercheurs étrangers.