Numéro |
Radioprotection
Volume 3, Numéro 3, Juillet-Septembre 1968
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Page(s) | 173 - 183 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/radiopro/19680303173 | |
Publié en ligne | 20 août 2017 |
Évolution de la charge du corps humain en césium 137 dans la région parisienne de 1964 à 1967
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Division d’Hygiène Atomique, Centre de Recherches du Service de Santé des Armées, Hôpital Militaire d’instruction PERCY, 92 - CLAMART.
Le Césium est un métal alcalin. Le seul de ses isotopes présent dans la nature est le Cs 133, stable, qui n’a pas d’importance biologique. Sa présence dans les tissus animaux a été rapportée pour la première fois en 1939 [1].
La teneur du corps humain en Césium est inférieure à 10-6 gramme [2].
Le Cs 137 est un radioélément artificiel issu de la fission du plutonium 239 et de l’uranium 235.
La durée de sa période radioactive (environ 30 ans) et les caractéristiques de son émission γ (66o keV) en font un témoin durable et facile à détecter des retombées radioactives.
Son incorporation, à partir des retombées mondiales provenant des essais nucléaires, à la chaîne alimentaire a abouti à une contamination interne humaine qui a varié avec le nombre, la puissance et la date des essais nucléaires.
Il a paru intéressant à partir des données recueillies dans l’installation de spectrométrie humaine de la division d’Hygiène Atomique du C.R.S.S.A. (Clamart), de suivre l’évolution de cette charge corporelle à partir de 1964 chez des sujets résidant en métropole.
© DUNOD 1968
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