Numéro |
Radioprotection
Volume 2, Numéro 4, Octobre-Décembre 1967
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Page(s) | 297 - 312 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/radiopro/19670204297 | |
Publié en ligne | 20 août 2017 |
Métabolisme du plutonium
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Département de la Protection Sanitaire, Centre d’Etudes Nucléaires de Fontenay-aux-Roses, B.P. 6, 92-Fontenay-aux-Roses.
Le plutonium ne peut exister sous forme ionique à un pH physiologique. Il tire son individualité chimique du fait de la coexistence possible de plusieurs valences. L’étude du métabolisme général du plutonium est basée sur les complexes, car ils permettent d’obtenir l’isotope sous forme monodispersée. L’élimination est alors fonction de la stabilité in vivo du complexe. Deux phénomènes, captation cellulaire et hydrolyse, interviennent lors de la libération du plutonium dans l’organisme. L’étude des insolubles est plus complexe : dégradation locale touchant un pourcentage infime, suivie de transport avec arrêt au niveau des ganglions et du système réticulo-endothélial. Les sels dissociés du plutonium s’hydrolysent sur place; une fraction minime peut être prise en charge par les protéines plasmatiques.
L’étude histologique montre, au niveau du foie la captation par la cellule de Kupfer et la cellule hépatique, au niveau de l’os la double rétention par le macrophage médullaire et par la trame osseuse, au niveau du rein la filtration glomérulaire et la réabsorption avec précipitation tubulaire.
Le métabolisme du plutonium est ainsi régi par des phénomènes d’hydrolyse, de dégradation secondaire et de transport cellulaire.
© DUNOD 1967
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