Is the “largest study ever conducted” on nuclear industry workers really the largest?

« La plus grande étude jamais conduite sur les travailleurs de l’industrie nucléaire » est-elle réellement la plus grande?

Laboratoire Statistique et Santé, CNRS, UMR 5558, CHU Lyon, 69000 Lyon, France

Received: 10 December 2008
Accepted: 15 December 2008

Abstract

The 15-country study on cancer mortality among nuclear radiation workers, coordinated by the International Agency for Research on Cancer is repeatedly cited as “the largest study ever conducted on the subject”. This article shows that, despite the very large number of included subjects, this cohort study is less informative that two previous studies including a smaller number of persons. Moreover the statistical significance of the excess relative risk of cancer (except leukaemia) per Sievert, considered as an argument supporting the Linear No Threshold relation, is shown to be a consequence of some aspects of the design and of the lack of robustness of the method of analysis for the evaluation of the lower dose effect. After taking into account these weakness of the design, this important epidemiological study must continued since it is one of the few ways to obtain information on the effect of low dose at low dose rate on human subjects.

Résumé

L’étude des 15 pays sur la mortalité par cancer des travailleurs de l’industrie nucléaire coordonnée par le Centre international de recherche sur le cancer est régulièrement citée comme « la plus grande étude jamais réalisée sur le sujet ». Cet article montre, qu’en dépit du très grand nombre de sujets inclus dans l’étude, celle-ci est moins informative que deux études précédentes ayant inclus un plus petit nombre de personnes. De plus on montre que la signification statistique de l’excès de risque relatif de cancer (sauf leucémie) par Sievert, considérée comme un argument en faveur de la relation linéaire sans seuil est la conséquence de certains aspects du protocole et du manque de robustesse de la méthode d’analyse pour évaluer l’effet des plus faibles doses. Après prise en compte de ces faiblesses du protocole, cette importante étude épidémiologique doit continuer car c’est l’une des rares façons d’obtenir, chez l’homme, de l’information sur l’effet des faibles doses, délivrées à faible débit. Keywords: epidemiology / nuclear workers