Issue |
Radioprotection
Volume 29, Number 4, October-December 1994
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Page(s) | 489 - 501 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/radiopro/1994002 | |
Published online | 12 May 2009 |
Les rejets atmosphériques et liquides en milieu hospitalier
1
Services de médecine nucléaire du CRLC Val D'Aurelle-Paul Lamarque, Montpellier, et du CHU, Nîmes, Parc Euromédecine, 34298 Montpellier Cedex 5
Reçu :
11
Mai
1994
En France, les 250 services de médecine nucléaire reçoivent, en moyenne, 6560 GBq par semaine de radionucléides en sources non scellées. De cette utilisation in vivo et in vitro résultent quelques rejets lors de la préparation des radiopharmaceutiques, des déchets radioactifs solides et, pour l'essentiel de l'activité administrée, une dispersion par le patient dans son environnement. Les rejets directs dans l'environnement, sous forme d'effluents gazeux, sont quasi inexistants et, sous forme liquide, sont très limités ; ils se pratiquent après décroissance en cuve de stockage et contrôle des dispositions réglementaires lors de leur vidange. Les contraintes liées au tri, à la gestion, à l'enlèvement des déchets radioactifs à vie longue par l'ANDRA, sont l'objet de procédures bien établies. La source de rejets la plus importante est due aux patients, elle correspond à plus de 80 % de l'activité utilisée in vivo à des fins diagnostiques ou thérapeutiques. Il faut noter que les radionucléides utilisés sont, le plus souvent, de très courte période et appartiennent au groupe de faible toxicité (99mTc : 6 h, 133Xe : 5,4 j, 201Tl : 3,4 j). Par contre, l'iode 131 de radiotoxicité élevée (groupe 2) doit être considéré à part ; lors de son administration thérapeutique à de fortes activités, de l'ordre de 3,7 GBq, le patient est d'abord retenu en zone contrôlée, notamment pour le recueil de ses urines, mais à sa sortie il reste encore source de rejets.
Abstract
In France, weekly, 250 nuclear medicine departments receive an average of 6560 GBq of unsealed sources of radionuclides. In vivo and in vitro uses result in few releases when radiopharmaceuticals are prepared, radioactive wastes and, for most administrated activities, in dispersal by the patient into his environment. There are practically no direct gaseous effluents into the environment and liquid releases are very limited and occur after decay in storage vessels and regulatory control at the time of drainage. Constraints linked to the management and collection of long-lived radionuclides by ANDRA are subject to well established procedures. Most releases originate from patients, i.e. over 80% of the activities used in vivo for diagnostic or therapeutic purposes. Most radionuclides have short half-lives and belong to the low-toxicity class (99mTc : 6 h, 133Xe : 5.4 d, 201Tl : 3.4 d). Iodine 131 widely used for therapeutic purposes has a high radiotoxicity (class 2) and must be considered separately ; when high activities are delivered – about 3.7 GBq – the patient is maintained in controlled area, mainly for urine collection, but he remains a source of releases after his exit.
© EDP Sciences, 1994
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