Numéro |
Radioprotection
Volume 25, Numéro 4, October-December 1990
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Page(s) | 363 - 383 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/radiopro/1990008 | |
Publié en ligne | 11 juin 2009 |
Évaluation du risque sur la vie entière dans les analyses de l'UNSCEAR, du BEIR et de la CIPR
Commissariat à l'énergie atomique, Institut de protection et de sûreté
nucléaire (IPSN), Département de protection sanitaire, DPS/SEGP, BP 6, 92265
Fontenay-aux-Roses Cedex
Reçu :
26
Septembre
1990
Ces deux dernières années, les principaux comités internationaux travaillant sur les effets des faibles doses de rayonnement ont publié une nouvelle série d'indicateurs du risque en fonction des doses reçues. Ces travaux intègrent les évolutions des données épidémiologiques, notamment depuis la révision de la dosimetric des personnes exposées à Hiroshima et Nagasaki. Selon les comités, les variantes de calcul - non seulement lors de l'analyse épidémiologique, mais aussi lors du calcul d'un indicateur de risque à la vie entière à partir des "coefficients primaires" fournis par les épidémiologistes - sont extrêmement nombreuses. Il s'ensuit que la comparaison et l'interprétation des chiffres annoncés par ces différents comités sont très difficiles. On présente ici une analyse de ces différentes options de calcul et des mesures de leur impact. L'objectif est de bien contrôler les hypothèses de type démographique et les conventions de calcul pour estimer réellement l'effet des hypothèses relevant de l'épidémiologie et de la biologie, jugées ici plus fondamentales. On démontre alors que les résultats sont plus sensibles à ces choix fondamentaux que ne le laissent supposer les données publiées, pour lesquelles beaucoup d'effets se sont apparemment compensés. La mise en place d'une procédure standardisée du calcul du risque à la vie entière (en particulier pour les indicateurs et pour la population de référence) paraît indispensable pour discuter de la portée des hypothèses relatives aux effets biologiques des rayonnements.
Abstract
During the last two years, international committees dealing with the effects of ionizing radiation have published a new series of risk estimates. New epidemiological data, in particular In the case of A-bomb survivors whose doses have been reassessed, have been used. Unfortunately, there has been a large range of alternatives, not only in dealing with epidemiological or biological modelling, but also in the actual computation of a life-long risk index which is derived from the epidemiological "primary coefficients". As a consequence, published figures are never truly comparable. The identification of all computational alternatives is made here, and the quantification of their consequences is attempted. The purpose is to achieve the control of demographic assumptions (e.g. reference population) and of various conventional assumptions, in order to measure the impact of epidemiological and biological hypotheses, which are felt to be more fundamental. The analysis shows that such impacts are more important than suggested by published tables. The effects of various alternatives obviously compensate one another. Further discussions on the modelling of the biological effects of radiation would greatly benefit from the development of a "standar" for life-long risk computations.
© EDP Sciences, 1990
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