Numéro |
Radioprotection
Volume 8, Numéro 1, Janvier-Mars 1973
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Page(s) | 1 - 17 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/radiopro/19730801001 | |
Publié en ligne | 20 août 2017 |
Étude expérimentale clinique et dosimétrique de l'évolution de la contamination résiduelle de l’encéphale après injection dans le liquide céphalo-rachidien d'une solution d’ytterbium 169-DTPA
1
Centre d’Etudes Nucléaires de Saclay - France. Service de Protection contre les Rayonnements.
2
Service des radio-isotopes. Professeur Trial R. Centre Médico-Chirurgical Foch, Suresnes, France.
Les possibilités de l’ytterbium 169-DTPA ont rapidement séduit les utilisateurs de radio-isotopes. Parmi les qualités annoncées, se trouvait, notamment, une rapidité d’élimination satisfaisante du produit.
Les auteurs ont eu l’occasion d’observer, fortuitement, chez un sujet, une rétention importante d’ytterbium 169-DTPA dans le cas d’une injection sous-occipitale.
A l’aide d’un dispositif spectrométrique, on a mesuré l’activité de l’ytterbium 169 fixé dans la masse cérébrale. Pour cela, une simulation de l’activité, guidée par la répartition spatiale du radionucléide observée par scintigraphie, a été réalisée dans un fantôme. Après avoir mesuré l’activité, la dose absorbée a été évaluée en implantant dans le fantôme, au voisinage des sources radio-actives, des détecteurs au fluorure de lithium.
Dans un plan horizontal, passant par les yeux du malade, la dose absorbée moyenne est de plusieurs dizaines de rads dans la zone centrale de l’encéphale.
Chez deux autres patients, les résultats scintigraphiques ont montré une rétention de 20 à 30 % de l’ytterbium 169 injecté, après une première phase rapide d’élimination.
En outre, les auteurs ont procédé à l’autoradiographie d’une coupe de l’encéphale d’un patient chez qui, cinq semaines avant le décès, on avait procédé à une étude isotopique. Cette autoradiographie montre que le produit radio-actif a diffusé dans la masse cérébrale et s’est fixé de façon élective au voisinage des parois ventriculaires.
Abstract
The possibilities offered by ytterbium 169-DTPA soon appealed to radioisotopes users. A satisfactory elimination rapidity was among the advantages quoted.
The authors were afforded the opportunity of fortuitously observing in a patient a significant retention of ytterbium 169-DTPA in the case of a sub-occipital injection.
The activity of the ytterbium taken up in the brain was determined with the aid of a spectrometric system. For this, a simulation of the activity, guided by the space distribution of the radionuclide observed by scintiscanning, was carried out in a phantom.
After measuring the activity, the absorbed dose was determined by implanting lithium fluoride detectors in the phantom near the radio-active sources.
In an horizontal plane passing through the eyes of the patient, the average absorbed dose is of several tens of rads in the central area of the brain.
In two other patients, the scintiscanning results showed a 20 to 30 % retention of the ytterbium 169 injected, after a rapid initial elimination phase.
The authors also made an autoradiography of a frontal section of the brain of a patient on whom an isotopic study was made five weeks before death. This autoradiography showed that the radio-active product had spread throughout the brain and was taken up preferentially near the ventricular walls.
© DUNOD 1973
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