Issue |
Radioprotection
Volume 12, Number 1, Janvier-Mars 1977
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Page(s) | 63 - 63 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/radiopro/19771201063 | |
Published online | 20 August 2017 |
Les reconcentrations écologiques des radionucléides rejetés par l’industrie nucléaire
Service central de Sûreté des Installations nucléaires, Ministère de l’Industrie et de la Recherche, 13, rue de Bourgogne, 75007 Paris.
Cette étude essaye de préciser l’importance relative des différentes voies d’atteinte de l’homme, en rapportant les doses qui, dans les conditions les plus défavorables, pourraient résulter de l'accumulation à long terme des radionucléides dans l’environnement à celles qu’entraînerait la simple inhalation de l’air ou la simple ingestion de l’eau.
Par exemple, pour l’iode 131 rejeté dans l’air, ce rapport peut atteindre la valeur de 1 000 par la consommation de lait et celle de 3 par la consommation de légumes à feuilles comestibles.
Pour le césium 137 rejeté dans l’eau, ce rapport peut atteindre la valeur de 20 par contamination de la chaîne alimentaire et celle de 500 en raison de l’irradiation externe par les sédiments.
Toutefois, bien que ces rapports soient élevés, les doses totales reçues restent faibles en valeur absolue, du fait que les irradiations qui correspondent à l’inhalation de l'air ou à l’ingestion de l'eau sont elles-mêmes généralement insignifiantes.
Pour les rejets dans l'eau, l’attention est attirée sur les graves erreurs d’interprétation qui pourraient résulter d’une généralisation des valeurs du « facteur de concentration » citées dans la littérature, en raison de la variation de ce dernier à la fois dans le temps et dans l’espace : il est nécessaire de procéder au calcul de ce facteur en chaque point de l’environnement sur la base des données hydrologiques.
Abstract
An attempt is made to assess the relative importance of the various pathways to man by relating the doses that in the most unfavorable conditions might result from longterm environmental accumulation of the radionuclides to the doses resulting from air inhalation or water ingestion only. For instance, for 131I released in air, the ratio may reach a value of 1,000 from milk consumption and 3 from consumption of leafy vegetables. For l37Cs released in water, the ratio may reach a value of 20 from the food chain contamination and 500 on account of external exposure from sediments. However, in spite of these high ratios, the absolute values of the total doses received remain low since the exposures corresponding to air inhalation or water ingestion are usually unsignificant. For water releases, attention is called on the misinterpretations that might result from generalizing the concentration factor values reported in the literature on account of their variations both in time and space : this factor ought to be calculated for each point of the environment on the basis of hydrological data.
© DUNOD 1977
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