Numéro |
Radioprotection
Volume 25, Numéro 4, October-December 1990
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Page(s) | 339 - 346 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/radiopro/1990006 | |
Publié en ligne | 11 juin 2009 |
Conséquences de l'exposition aux faibles débits de dose. Apport de l'expérimentation animale
Commissariat à l'énergie atomique, Direction des sciences du vivant, Département de
pathologie et toxicologie expérimentale (DSV/DPTE), BP n° 6, 92265 Fontenay-aux-Roses
Cedex
Reçu :
2
Juin
1989
L'exposition des animaux de laboratoire aux différents types de rayonnements induit des cancers en relation avec les doses absorbées dans les tissus. La forme des relations dose-effet est très variable. Il est important de distinguer quelles tumeurs sont comparables aux tumeurs humaines. Celles qui présentent le plus d'analogie ne répondent que rarement à la relation classique linéo-quadratique ; néanmoins, une forte atténuation de l'induction est mise en évidence à faible débit de dose. Des relations à quasi-seuil existent après exposition de certains tissus à des rayonnements de fort TLE. Ces constatations mettent en doute la validité de la généralisation de la théorie duale des radiobiologistes, situant l'origine de la relation dose-effet dans l'induction des événements au sein de la molécule d'ADN. Une alternative existe dans les phénomènes de collaborations cellulaires, elle suppose que l'efficacité par unité de dose décroît constamment en fonction inverse du débit.
Abstract
The exposure of laboratory animals to the various types of radiations will induce cancers in relation with the tissue absorbed doses. The shape of the dose-effet relationship is most variable. It is important to distinguish which tumours are comparable to human tumours. Those showing more analogies answer but seldom to the classical lineo-quadratic relationship ; however, a strong attenuation of induction is demonstrated at low dose rates. Quasi-threshold relationships are seen after the exposure of some tissues to high-LET radiations. These observations question the validity of generalizing the radiobiologists' dual action theory, setting the origin of the dose-effect relationship in the induction of events within the DNA molecule. There is an alternative in the cellular collaboration events ; it assumes that the effectiveness per dose unit decreases constantly as an inverse function of the dose rate.
© EDP Sciences, 1990
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